vendredi 13 août 2010

Sous surveillance – Chrystine Brouillet

Elle m’en pond un à tous les étés et je pars avec ça dans mes bagages pour les vacances. Cette année n’a pas été une exception. D’emblée, je dois dire que je n’ai aucune idée de la signification du titre. S’il y a eu des personnes « sous surveillance », c’est vers la toute fin du roman, dans le dénouement final. Pas de quoi en faire un titre…
L’intrigue est probablement la plus ramifiée qu’elle ait produite. D’habitude, il y a bien quelques coups de dés du hasard, mais cette fois-ci disons que le hasard est présent pas mal souvent. Et on compte sur deux ou trois doigts de la main les personnages qui n’ont tué personne et/ou qui n’ont pas l’intention de le faire. C’est un peu troublant, presque décevant.
En même temps, tout ce qui me plaît de Brouillet y est : les référents de la ville de Québec, les personnages qu’on finit par aimer revoir et la vie personnelle de l’inspecteur Graham, à qui on finit par s’attacher. À ce niveau, on reste un peu en plan parce qu’elle ne voit même pas son mec.
Mais c’est une bonne lecture d’été, que je vous dis, sans objectivité aucune puisque je suis un vendu.

dimanche 8 août 2010

La maudite Québécoise - Janis Locas

Le titre évoque Geneviève, qui quitte son Q adoré parce qu'elle n'arrive pas à y dogoter un emploi. Elle se retrouve en pleine francophonie minoritaire où on l'embauche en lui faisant une confiance aveugle.
Geneviève décrit le monde associatif avec ses yeux de Québécoise et je lui donne raison la plupart du temps. Elle s'en prend aux consultants pour qui tout ça est une vache à lait, et une grosse vache naïve en plus! Ça m'a fait sourire à plusieurs reprises.
C'est un livre où il ne se passe pas grand chose, à l'image de la francophonie agonisante que l'auteure veut décrire. En même temps, elle ne cache pas son ignorance crasse et l'importance de tout ce qu'elle découvre en cours de route.
On ne sait pas trop bien comment le livre finit, mais bon.