Elle m’en pond un à tous les étés et je pars avec ça dans mes bagages pour les vacances. Cette année n’a pas été une exception. D’emblée, je dois dire que je n’ai aucune idée de la signification du titre. S’il y a eu des personnes « sous surveillance », c’est vers la toute fin du roman, dans le dénouement final. Pas de quoi en faire un titre…
L’intrigue est probablement la plus ramifiée qu’elle ait produite. D’habitude, il y a bien quelques coups de dés du hasard, mais cette fois-ci disons que le hasard est présent pas mal souvent. Et on compte sur deux ou trois doigts de la main les personnages qui n’ont tué personne et/ou qui n’ont pas l’intention de le faire. C’est un peu troublant, presque décevant.
En même temps, tout ce qui me plaît de Brouillet y est : les référents de la ville de Québec, les personnages qu’on finit par aimer revoir et la vie personnelle de l’inspecteur Graham, à qui on finit par s’attacher. À ce niveau, on reste un peu en plan parce qu’elle ne voit même pas son mec.
Mais c’est une bonne lecture d’été, que je vous dis, sans objectivité aucune puisque je suis un vendu.
vendredi 13 août 2010
dimanche 8 août 2010
La maudite Québécoise - Janis Locas
Le titre évoque Geneviève, qui quitte son Q adoré parce qu'elle n'arrive pas à y dogoter un emploi. Elle se retrouve en pleine francophonie minoritaire où on l'embauche en lui faisant une confiance aveugle.
Geneviève décrit le monde associatif avec ses yeux de Québécoise et je lui donne raison la plupart du temps. Elle s'en prend aux consultants pour qui tout ça est une vache à lait, et une grosse vache naïve en plus! Ça m'a fait sourire à plusieurs reprises.
C'est un livre où il ne se passe pas grand chose, à l'image de la francophonie agonisante que l'auteure veut décrire. En même temps, elle ne cache pas son ignorance crasse et l'importance de tout ce qu'elle découvre en cours de route.
On ne sait pas trop bien comment le livre finit, mais bon.
Geneviève décrit le monde associatif avec ses yeux de Québécoise et je lui donne raison la plupart du temps. Elle s'en prend aux consultants pour qui tout ça est une vache à lait, et une grosse vache naïve en plus! Ça m'a fait sourire à plusieurs reprises.
C'est un livre où il ne se passe pas grand chose, à l'image de la francophonie agonisante que l'auteure veut décrire. En même temps, elle ne cache pas son ignorance crasse et l'importance de tout ce qu'elle découvre en cours de route.
On ne sait pas trop bien comment le livre finit, mais bon.
lundi 28 juin 2010
Un été à Key West - Alison Lurie
C'est l'histoire du gars qui se sait atteint d'un cancer et qui décide de se suicider en cachette de sa femme, justement pour la ménager un peu, elle qui est si bonne pour lui.
Il essaie deux ou trois fois mais ça marche jamais pour une raison ou pour une autre et il doit toujours reporter ça. Si bien qu'il devient ronchonneux et que sa douce femme s'imagine qu'il ne veut plus d'elle, alors elle tombe dans les bras d'un autre, bien entendu. D'une autre, en fait. (Est-ce qu'on peut dire qu'elle tombe dans les bras d'une autre, puisqu'elle était dans les bras d'un homme avant?)
Ça se passe à Key West, ça m'a rappelé de bon souvenirs, c'est à peu près tout. Ça finit en queue de poisson comme si la mère Lurie elle avait décidé un bon matin de boucler l'affaire et d'envoyer ça à son éditeur.
Il essaie deux ou trois fois mais ça marche jamais pour une raison ou pour une autre et il doit toujours reporter ça. Si bien qu'il devient ronchonneux et que sa douce femme s'imagine qu'il ne veut plus d'elle, alors elle tombe dans les bras d'un autre, bien entendu. D'une autre, en fait. (Est-ce qu'on peut dire qu'elle tombe dans les bras d'une autre, puisqu'elle était dans les bras d'un homme avant?)
Ça se passe à Key West, ça m'a rappelé de bon souvenirs, c'est à peu près tout. Ça finit en queue de poisson comme si la mère Lurie elle avait décidé un bon matin de boucler l'affaire et d'envoyer ça à son éditeur.
samedi 9 janvier 2010
Voyeurs s'abstenir - François Gravel
On peut pas s'empêcher de penser à Péladeau en lisant ce roman. Tout tourne autour d'un vieux riche laid (vous voyez le lien), mais aussi d'un personnage que le romancier a créé et qui ressemblait à un vieux riche laid bien connu. On se retrouve dans une fiction qui ressemble à la réalité, basée sur une fiction qui ressemblait à la réalité. Dit comme ça, on dirait que c'est un roman mêlant en taboire, mais non, c'est pas mal facile à lire, c'est juste qu'on pense à Péladeau en le lisant. C'est comme ça.
C'est bien écrit, ça fait appel aux nouveaux moyens de communication, les courriels, et on s'y fait. Au début, ça me dérangeait les courriels dans les romans, mais il faut bien être de son temps et tout ça c'est normal dans le fond.
Je vous laisse là-dessus, c'est bon, lisez-le.
C'est bien écrit, ça fait appel aux nouveaux moyens de communication, les courriels, et on s'y fait. Au début, ça me dérangeait les courriels dans les romans, mais il faut bien être de son temps et tout ça c'est normal dans le fond.
Je vous laisse là-dessus, c'est bon, lisez-le.
La traversée des sentiments - Michel Tremblay
J'ai lu d'une traite. J'aime beaucoup, ça me rappelle mes tantes qui vivaient à Montréal et qui étaient frustrées de la vie sans trop savoir pourquoi. La traversée des sentiments, c'est bien sûr la suite des deux autres, mais c'est aussi un auteur qui ferme une boucle drôlement intéressante. Car tout à coup, sans qu'on s'y attende, nous voilà replongé dans une énigme des Chroniques du Plateau, coup de maître si vous voulez mon avis, pour un grand auteur qui sait bien qu'il ne va pas continuer d'écrire éternellement.
Mais je vous révèle pas le punch. Et si vous y comprenez rien, lisez ou relisez les Chroniques, il le faut!
Mais je vous révèle pas le punch. Et si vous y comprenez rien, lisez ou relisez les Chroniques, il le faut!
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