Tout d'abord, c'est pas moi qui ai mis des majuscules partout dans le titre, c'est la grande prêtresse acadienne de la langue française elle-même.
S'il y en a qui se disait que je ne lis pas beaucoup parce que cette chronique en souffrait, c'est que je me tape ce foutu bouquin avec entêtement depuis à peu près quatre mois. C'est pas qu'il est long, 300 quelques pages à peine. C'est qu'il est ennuyant. Plate.
Pourquoi j'ai pris la peine de le lire? Je me confesse. Je n'avais jamais lu rien d'autre que la Sagouine et je m'étais dit que je me devais de lire autre chose de la célèbre compatriote.
Le concept est bon. Rien part en voyage et rencontre Quelqu'un. Ils côtoient tous les deux Personne alors vous voyez qu'on est parti pour une structure de texte qui est intéressante en soi : As-tu vu Quelqu'un? Non mais j'ai vu Rien, répond Personne. Enfin, ce genre là.
Il faut aussi savoir que Rien s'est enfui d'un roman en chantier. Un personnage né d'une plume et qui décide d'en faire à sa tête. Ça aussi c'est pas bête.
Ma grand-mère était une grande lectrice et elle avait acheté Pélagie-la-Charette quand il a gagné le prix Goncourt. Elle me l'a donné et on pourrait croire que c'était un geste gentil mais elle m'a dit : Je te le donne, je l'ai trouvé ben plate.
Je n'ai pas pu le lire.
Je crois que Maillet a atteint un style d'écriture qui me dépasse, et qui dépassait ma grand-mère aussi.
jeudi 6 août 2009
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